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Manière d'écrire

Entrer en journalisme, c'est adopter une manière d'écrire.

Ni rédaction scolaire, encore moins administrative, ni dissertation avec thèse, antithèse, synthèse, l'écriture journalistique exige l'application de certaines techniques. Il faut, bien sûr, les apprendre.

 

Tout un esprit

Mais vous savez bien qu'il faut de l'art pour embellir la manière. La présentation d'un article avec texte, titre, intertitres, accroche, insert et chute ne serait rien sans le souffle de l'esprit qui l'anime.
Rien de tel qu'un angle d'attaque, un fil conducteur, le choix d'un vocabulaire riche et bien adapté; l'élan et l'énergie pour mener un papier à son but, celui de vous intéresser tout en répondant aux cinq questions : quoi, qui, quand, où, pourquoi, comment.

L'article présenté ci-dessous n'est pas le texte d'un journaliste professionnel mais celui d'un lecteur de L'Observatoire, par ailleurs fils d'une journaliste.
Son billet salue le travail réalisé par les étudiants de l'atelier de journalisme de l'Université du temps libre d'Aquitaine.

 

Toute une histoire

Un des premiers enseignements de l'écriture relève d'une logique qu'on imagine la plus simple : « Si tu veux intéresser le lecteur, il faut lui raconter une histoire. »

Mémoire d'enfance, de collégien, d'étudiant, de quadra dynamique, de jeune retraité ou de grand âge, un même fil rouge provoque irrémédiablement l'intérêt du lecteur : la qualité de l'histoire qu'on lui raconte.

Et c'est ce que le document que vous lisez aujourd'hui vous propose. Une vue de l'intérieur, des instants privilégiés qui animent un groupe. Des bonheurs, des joies. Peut-être des peines aussi. Et alors, on n'en fera pas une histoire...

Des histoires, à L' Observatoire, on connait... Des projets, des couleurs, des sentiments, des tranches de vie, c'est ce qui mobilise toute une équipe depuis 30 ans.

Quelle équipe ? Des passionnés, des aficionados de la plume qui viennent sous la recommandation des précieux conseils d'une professionnelle, se créer leur propre histoire...

Je pense avoir un souvenir de L’Observatoire du plus loin que ma mémoire me le permette. Pour la petite histoire, j'ai appris à lire et à écrire peu de temps après sa création. Les sacro-saintes réunions du vendredi : « j'peux pas, j'ai mon journal », les éditos trimestriels, « Lis-le et dis-moi ce que tu en penses. » C'est donc aussi d'une certaine manière, un peu de mon histoire...

C'est pour cette raison qu'en une logique que seules les mamans peuvent avoir, la mienne me propose d'apporter la présente contribution. Tu parles. Quelle histoire !

Je préfère toutefois laisser la place aux concernés, à tous ceux qui ont contribué à faire de cette entreprise une authentique réussite. Cela fait 30 ans que cela dure... Et ça, c'est pas des histoires.

Joachim Ravaud