Voiture électrique

Renaissance des véhicules électriques : une solution pour lutter contre la pollution ?

 

La pollution atmosphérique est devenue préoccupante dans le monde entier engendrant bouleversement climatique, décès prématurés (48 000 en France environ et plusieurs millions dans le monde), sans compter l’augmentation de pathologies telles que l’asthme, les allergies respiratoires et les problèmes cardiovasculaires.

 

Nous avons l’obligation de réagir.

 

 

 

Victoire du pétrole

 

La première voiture électrique a vu le jour en 1899. Au tout début du XXe siècle, les Américains étaient réceptifs à ce mode de transport et le commercialisaient. Les Européens possédaient également ce moyen de locomotion mais s’orientèrent plus rapidement vers le moteur à combustion. Le pétrole, très bon marché, de par ses nombreux et très importants gisements, a certainement motivé le choix des constructeurs. Le lobby pétrolier a ensuite veillé à conserver la prédominance de cette matière première, refusant d’en prévoir les méfaits atmosphériques, aidés par des journalistes à leurs bottes pendant des décennies, rassurant les consommateurs sur des improbables nocivités causées par les particules fines des moteurs diesels, surtout en France où ce carburant a été encensé alors que beaucoup plus coûteux que l’essence lors de sa transformation dans les raffineries. Mais il fallait aider Peugeot qui lançait à grand renfort de publicité un véhicule utilisant un carburant bon marché et nécessitant peu d’entretien. Bon marché ? Propagande ! Dans les autres pays européens le diesel est au même prix que l’essence.

 

 

 

Revanche de l’électricité

 

En 2016, les immatriculations de voitures électriques dans le monde augmentent : en Chine + 55 %, aux USA + 18 %, en France + 4,7 % seulement. En 2017, la Norvège dépasse désormais notre pays qui n’enregistre qu’une augmentation modérée de 13 %. Le PDG de Total se déclare persuadé que le véhicule électrique va se développer plus vite qu’on ne le pense, notamment en Chine, pour des raisons de santé publique ainsi que dans les grandes métropoles occidentales.

 

En Juin 2016, la Norvège a déjà annoncé son intention de bannir les véhicules thermiques des 2025. En Juillet 2017, Volvo a annoncé qu’il ne lancerait plus de voitures dotées de moteur 100 % thermique à compter de 2019. Il a pour objectif affiché de vendre 1 000 000 de voitures électriques en 2025. La France et la Grande Bretagne ont mis en œuvre des mesures de grande ampleur pour équiper les organismes publics de véhicules électriques et construire de vastes réseaux de recharge.

 

 

 

Où se recharger ?

 

Concrètement un utilisateur lambda d’une Renault Zoé peut recharger rapidement et gratuitement son véhicule dans une grande surface et à son domicile avec une prise adéquate pour environ 3 euros le plein d’énergie. Sa satisfaction est basée sur le sentiment de ne plus polluer et d’être silencieux lors de ses déplacements. Plus besoin de pare-bruit sur les rocades et plus de gêne phonique pour les habitants en bord de route. Une autonomie de 300 km sur route et 350 en ville. On constate une économie d’entretien et un rabais de 20 % niveau assurance.

 

En 2017 la France comptait 16 000 points de recharge, actuellement on en compte 23 000. Pour l’instant la situation est loin d’être catastrophique même si quelques manques restent patents.

 

En France, compte tenu de la provenance de l’énergie, le véhicule électrique émettrait moins de 30 g de CO2/km contre 160 en moyenne pour un véhicule thermique. Les batteries au lithium-ion vont très prochainement être remplacées par du sodium plus abondant et plus propre. On pense fortement aussi à l’hydrogène. N’oublions pas le GPL qui revient en force.

 

Nous aimons notre Terre. Elle se meurt, redonnons lui la vie. Il n y a pas de planète B.

 

 Arlette Petit