Vingt ans...et après ?

Il est impossible de dissocier l’Observatoire de l’atelier journalisme de l’Université du Temps Libre. Le journal est la finalité d’un travail de groupe. À l’origine, il y a une idée. Une idée géniale qui naît dans la tête de Brigitte Ravaud-Texier. Créer un atelier journalisme pour partager ses connaissances avec un public curieux de comprendre le fonctionnement de la presse. Au commencement, l’atelier ne traite que de théorie, donne des explications journalistiques et fait rédiger quelques petits travaux à ses membres. Un premier tournant fut impulsé par l’arrivée de Claude Chappes et Pierre Platteel, ancien directeur de France soir. Grâce à leurs connaissances, sort un premier journal Le journ’âge dont le numéro 0 voit le jour en 1990 et sera tiré à prés de 4 000 exemplaires. Très rapidement, il deviendra  Le Petit Observatoire. Ce n’est pas seulement un changement de nom. Pour la première fois un thème principal est traité dans le journal. L’objectif est alors de sortir quatre numéros par an mais sa régularité sera très aléatoire.  

 

2001, une rigueur nécessaire

Roger Peuron, nouvel arrivant, impose une méthode de travail, une maquette pour le journal  et surtout de la régularité. Fruit de ce perfectionnisme, le journal produit alors quatre numéros par an et ne sort jamais en retard. Cependant, la vie du journal ne fut  pas toujours un long fleuve tranquille. Ainsi certaines conférences de rédaction se déroulèrent dans la bruyante cafète de Sud Ouest ou parfois même dans une cave à vin ! Aujourd’hui, elles se déroulent dans une salle de la faculté de Bordeaux II, enfin, lorsqu’il n’y a pas de grève étudiante…

Vingt ans d’existence, vingt ans de progression, vingt ans d’évolution. Cet anniversaire sera accompagné de la sortie exceptionnelle d’un numéro hors-série regroupant les meilleurs articles de chaque journaliste depuis la création du journal. Mais votre journal n’est-il pas arrivé dans une nouvelle phase de son évolution ? Signes concrets de ces innovations, la collaboration de certains membres de l’atelier avec Radio CHU. Ils enregistrent des textes extraits des articles de l’Observatoire qui sont lus aux malades de l’hôpital Pellegrin.

Autre évolution récente, la création d’un site Internet pour vous donner plus d’information sur l’atelier et sur son journal.

 

Et demain ?

Faut-il créer plus d’interactivité avec nos lecteurs ? À l’image d’un grand quotidien régional local faut-il que chaque rédacteur laisse une adresse Internet pour communiquer directement avec son lectorat et ainsi transmettre un commentaire ou un droit de réponse sur chaque article ? Peut-on imaginer que le journal soit distribué gratuitement à chaque membre de l’UTL ? Pourquoi ne pas réserver une partie à l’OAREIL, une partie à l’UTL et une partie à un thème choisi par la rédaction du journal ? Et pourquoi ne pas accepter de la publicité, même en faible quantité, afin de permettre la gratuité de la distribution ? Voilà, beaucoup de questions se posent. Continuité pour maintenir ce qui a fait la force du journal, son esprit de groupe, le plaisir de travailler en équipe et d’échapper au côté commercial pour garder son âme. Progresser par petites touches pour satisfaire les lecteurs sans tomber dans une routine sclérosante. Ou bien tenter des évolutions plus radicales, voir la révolution publicitaire pour une diffusion plus large car ce journal mérite d’être lu. Continuité, évolution, révolution… votre journal est peut-être arrivé a une croisée des chemins après vingt belles années. Votre avis sur le sujet nous intéresse. Téléphonez-nous, écrivez-nous, envoyez des mails sur le site du journal pour exprimer vos souhaits, vos suggestions. Nous répondrons à tous vos messages. Notre objectif est de faire évoluer votre journal pour améliorer sa qualité, donc votre plaisir. 

Bruno Juillard

(Juin 2009)