Imposition des mains

D’après Le Petit Robert, le magnétiseur est un guérisseur censé agir au moyen de son fluide magnétique, mis en œuvre notamment par l’imposition des mains.

    Tout est douceur chez Ludivine (photo de D. Sherwin-White)

Un peu réticent, L’Observatoire a sonné sous la plaque professionnelle de Ludivine. Il s’attendait à trouver une prophétesse recouverte de châles, accoudée à une table où trônaient chat noir et boule  femme brune, souriante, en attente de son second bébé pour fin avril, nous reçoit dans un cabinet clair et confortable qu’elle partage avec une psychologue, une ostéopathe et une réflexologue. De sa voix douce, au débit un peu rapide, elle parle avec modestie de son travail.


— L’Observatoire : Comment êtes-vous devenue magnétiseuse ?

— Ludivine : Ma mère, Marie Luce Le Mappian est répertoriée parmi les plus grandes magnétiseuses françaises. Aujourd’hui, à la retraite, elle est appelée par les hôpitaux pour éviter, parfois, aux grands brûlés de subir des greffes de peau. J’ai baigné dans la bienveillance, la compassion, l’empathie et l’amour des autres. Dès la maternelle j’ai voulu soulager les douleurs, les souffrances de mes petits camarades.

— Vous me paraissez si jeune ?

—Trente ans dans quelques jours. J’ai commencé des études de psychologie et après un bilan de compétence, j’ai compris que je devais mon équilibre au fluide énergétique que je recevais et que je devais mettre au service des souffrances d’autrui. J’ai un ressenti instinctif.

— C’est à dire ?

— Le magnétisme n’est pas un acte médical. Il peut être appliqué en complément d’autres thérapies à condition de ne jamais cesser un traitement en cours sans l’avis d’un médecin. Je capte et je soulage le mal-être des gens par le regard, la voix, le souffle. Je transmets l’énergie magnétique qui entre en moi, à la personne qui est en demande, par l’imposition de mes mains.

— Que guérissez-vous ?

Impossible d’énumérer tous les maux ; les chocs physiques, mentaux et émotionnels, l’eczéma, le zona, les entorses, l’arthrose, le stress. J’accompagne la guérison des grandes blessures fondamentales comme le rejet, l’humiliation ou l’abandon, les situations d’échec professionnel ou relationnel, le mal-être profond, la dépression, le désir d’enfants etc. Je ne traite pas les maladies mais les causes de ces dernières, je vais à la source de ce qui ne va pas, j’aide au déblocage, généralement en trois séances : la première ouvre, la seconde travaille en profondeur, évacue, dénoue, la troisième solidifie, harmonise et rééquilibre.

— Ludivine d’où provient la sérénité que vous dégagez ?

— Je suis positive, je ne m’encombre d’aucune situation néfaste, je ne vois que le bon côté des gens ou des choses. J’aspire au bonheur, je vis pleinement la vie. Je sais trouver en moi la force, pour surmonter les moments difficiles. Je n’ai pas peur de mes émotions. Je ne porte pas de jugement, je suis bienveillante et respectueuse de l’autre.

— Ressentez-vous les maux de vos patients ?

— Pas du tout ! Je suis passeuse de l’énergie que je reçois. Je suis bien, même après plusieurs séances, je n’ai aucune crainte pour le bébé que je porte

Pour me ressourcer je pratique modérément la méditation.

— Depuis quand avez-vous "pignon sur rue" ?

— Je suis installée depuis plus d’un an. J’ai crée une auto-entreprise pour activité libérale. J’ai une clientèle qui s’étoffe par le bouche à oreille et après la naissance du bébé, j’irai peut-être quelques jours par mois à Paris reprendre la patientèle de ma mère.

Ludivine se plie volontiers à la séance photos, avec la même écoute qu’au questionnaire. L’entretien prend fin. La valeur n’attend pas le nombre des années. On est sous le charme, la voix, la sérénité, la douceur que dégage cette jeune femme, sont profondément apaisantes.

Paule Burlaud

 

Ludivine Lagrenaudie

7 rue Porte Basse

33000 Bordeaux

Tél 06 82 87 32 73